sui conflitti nel mondo arabo e sul ruolo dei media.
Sig. Professore Domenico Losurdo,
Grazie per la tua analisi sulla situazione in Siria. [...]
L'articolo dal titolo: "La battaglia è decisiva per la Siria", il 26 aprile 2011, nel suo editoriale: "Al-Jazeera e la fine di professionalità ", puntando il dito sulla tragedia della nazione araba e l'inganno della sua componente: "le oligarchie reali del Golfo", [...].
dont les richesses pétrolières constituent un pouvoir de
domination exceptionnel étant donné la conjoncture économique mondiale.
Le Président H. Boumediene avait veillé en personne à ce que l’ennemi sioniste ne soit pas désigné nommément
par le terme « israélien », et la Télé algérienne ne montrait pas les dirigeants sionistes de cet Etat voyou,
raciste, prédateur et criminel.
Comme n’étaient pas montrés l’emblème et tout ce qui peut faire référence à leurs institutions politiques,
administratives et économiques. Ainsi qu’était interdit tout commerce et a fortiori toutes les autres relations
que peuvent avoir deux pays dans le cadre de leurs échanges.
Comme décrit si bien dans l’article : « Al-Jazeera, a introduit l’Israélien dans la conscience collective et
les foyers des Arabes. L’Israélien n’était plus présenté comme un criminel, un occupant et un spoliateur de la
terre de Palestine, mais comme un « adversaire », un « Autre », avec qui il était possible de discuter et
d’échanger des opinions, et lui permettre d’exposer des prétextes à ses crimes. »
Cette chaîne satellitaire s’inscrit dans le fil droit de la politique de propagande et de manipulation du
sionisme international concoctée par les « think tank » à la demande du pouvoir US, notamment par « le pouvoir
de l’ombre » auquel le Président US (D. Eisenhower) a fait allusion dans son discours d’adieu à la nation en
1961 en cédant le bureau ovale (voir addendum en fin de texte)
En effet, des chaînes telles que MBC et Al-Jazeera, parmi les plus auditionnées, à l’aide d’une stratégie très
subtile celle : « du chien aboie mais la caravane passe », ont su gagner un large public arabo-islamique à
travers différents continents, et se mettre à l’abri de toute critique pour pouvoir par la suite guider pas à
pas l’auditoire vers une politique médiatique destinée à modeler dans le conscient collectif arabo-islamique un
changement dans lequel la victime devient coupable et le coupable devient victime. Dans le but d’intégrer un
réflexe d’acceptation de l’autre : « L’Israélien n’était plus présenté comme un criminel, un occupant et un
spoliateur de la terre de Palestine, mais comme un « adversaire », un « Autre », avec qui il était possible de
discuter et d’échanger des opinions, et lui permettre d’exposer des prétextes à ses crimes. » Dès le lancement
du JT le spectateur reçoit en pleine face, avec la magie de l’image, tous les ingrédients : emblème de l’Etat
voyou, les bâtiments administratifs de son parlement, les couloirs qui mènent vers la grande salle où se réunit
le gouvernement de l’apartheid et les principaux acteurs de la répression psychologique d’abord et guerrière
ensuite : le premier ministre, le ministre de la guerre et de la torture, « roulant les mécaniques », et par un
discours approprié faire la démonstration des « gros bras » avec lesquels ils écrasent toute tentative de
révolte dans le camp des assiégés et des spoliés.
Cela pour le côté cour, or on passe sous silence le rôle et l’action du « Premier Ministre palestinien » dont
le mandat sioniste est de mener à terme le plan de partage de la Palestine en bantoustans indépendants les uns
des autres afin de briser à jamais le nationalisme palestinien, le concept même d’une Palestine « nation : une
et indivisible », et le sentiment révolutionnaire de libération de la mère patrie des mains des envahisseurs,
tandis que se poursuit inexorablement la politique de la construction de cités pour de nouvelles colonies
juives en terre palestinienne en procédant à la démolition des constructions et de mosquées de Palestiniens y
compris la grande mosquée « Al Aqsa » un monument qui doit être classé «Patrimoine de l’Humanité ».
En fait, la chaîne qatarie a connu une ascension vertigineuse sur le podium lors des évènements tragiques du
11/9 et les jours qui ont suivi en diffusant et rediffusant les clips médiatiques consacrés à l’agent de la
CIA, en l’occurrence Ben Laden, pour en faire l’ennemi des USA et dans le conscient collectif arabo-islamique :
le « Héros » de la guerre antisoviétique et le libérateur de l’Afghanistan.
Ainsi grâce à la chaîne qatarie, des centaines de milliers de pères à travers les pays arabo-islamiques ont
choisi le prénom « Ossama », celui du totem Ben Laden, qui défie la puissante Amérique, pour leurs enfants nés
à cet époque et surtout après « l’exploit » des terroristes islamiques. Comme il n’y a pas de miracle,
l’Afghanistan envahi et spolié, la chaîne qatarie a empoché le « jackpot ». Avec les effets bénéfiques que cela
entraîne dans de pareilles circonstance heureuses : elle s’est payé un « New Look » made in USA avec des
équipements pour les studios et des technologies dernier cri et même le grand luxe d’avoir des Directions
équipées avec les moyens adéquats dans un grand nombre de pays, notamment ceux qui étaient inscrits dans le
programme de la CIA élaborés par les « think tank » pour préparer et faciliter l’action plus déterminante de
renversement des régimes en place. A mon avis, la formation des journalistes de la chaîne se déroule, sans
l’ombre d’un doute et à leur insu, dans des centres de la CIA, spécialisés dans la propagande et la
manipulation, avec des cursus adaptés à leur origine et au terrain sur lequel ils vont devoir montrer leur
compétence. Je n’insinue pas que les journalistes soient complices dans le choix de la politique de la
Direction de la chaîne :
« Les journalistes ne font qu’exécuter la ligne éditoriale imposée par le propriétaire et ceux qui ne sont pas
d’accord s’en vont, comme l’a fait le directeur du bureau de la chaîne à Beyrouth, Ghassan Ben Jeddo». Avec en
plus un cadeau : un fond documentaire très important, très riche et très varié qu’une si jeune chaîne n’aurait
constitué et exploité, au fil du temps, qu’au prix d’un investissement coûteux. C’est ainsi qu’ils brillent
dans leur tâche en mettant en présence « L’opinion et la contre-opinion » tout en prônant la libération des
peuples du joug des dictatures militaires et en véhiculant les mots d’ordre clés de l’insurrection populaire
que l’on retrouve dans chaque discours du Président US, de son Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, et
des généraux opérationnels sur les terrains d’invasion : « démocratie, paix et liberté, choix populaire ».
Je voudrais bien que l’on puisse m’apporter la preuve du contraire des affirmations avancées dans ce message
pour me repositionner à la suite de mon « erreur ». Il faut me convaincre. De Gaulle ne disait-il pas : «
Reconnaître son erreur est la marque de la grandeur d’un homme» !
Je désire aussi que ce message puisse être lu par Monsieur Thierry Meyssan et les animateurs de la Revues «
Tendances » dont je n’ai pas les coordonnées.
Merci beaucoup, Monsieur Domenico Losurdo et meilleures salutations.
Un fidèle lecteur de vos articles."
Tahar Refes, (Alger, 29 avril 2011)
Addendum :
Le 17 Janvier 1961, à l'issue de son second et dernier mandat, le président Eisenhower prononce un discours
d'adieu radiodiffusé. Après avoir fait le bilan convenu de son action, il surprend ses concitoyens en les
alertant sur le risque que la guerre froide fait courir à la démocratie : "La conjonction d'un immense
establishment militaire et d'une vaste industrie d'armement est une nouveauté dans l'histoire américaine, dit-
il. Son influence totale - économique, politique et même spirituelle - est perceptible dans chaque ville,
chaque Etat, chaque administration fédérale.
Nous reconnaissons le besoin impératif de ce développement. Mais, nous ne devons pas manquer d'en comprendre
les graves implications. Notre travail, nos ressources, notre vie sont concernés. C'est-à-dire la structure
même de notre Société.
Dans les conseils du gouvernement, nous devons prendre garde à l'acquisition d'une influence illégitime :
qu'elle soit recherchée ou non par le complexe militaro-industriel. Le risque d'un développement désastreux
d'un pouvoir usurpé existe et existera. Nous ne devons jamais laisser le poids de cette conjonction menacer nos
libertés ou les processus démocratiques. Nous ne devons rien considérer comme acquis. Seule, une vigilance et
une conscience citoyennes peuvent garantir l’équilibre entre l'influence de la gigantesque machinerie
industrielle et militaire de défense et nos méthodes, nos buts pacifiques de sorte que la sécurité et la
liberté puissent accroître de pair » ...
Voici le message d'un sage visionnaire adressé, il y a de cela 50 ans, à ses concitoyens afin de les préparer
et rendre lisibles les drames tels que le 11/9.
T. Refes, (30 avril 2011
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